Wednesday, September 25, 2013

Furax, la culotte au max mais l'air relax

Dieu, c'est moi, sur cette photo de mon enfance vers 1958-59 où j'ai l'air furax d'avoir été pris sur la pellicule vers l'âge de 2 ans alors que pour la première fois je venais de me toucher et que je n'avais pas eu le temps de rentrer assez rapidement mon petit boudin dans ma culotte. En feu que j'étais, l'air méchant, ouais, fumant : de quoi dévorer trois robots d'acier à clef démontable avec des mâchoires tout aussi capables de vous charcuter toutes les pommes du Monde en passant par la Alexander à la Brite Gold, de la Cortland à la Délicieuse, puis à la Fameuse et la McIntosh en me vautrant dans la Melba, la Spartan et la Royal Gala. Mon premier débat théologique fut donc d'affirmer depuis ce jour que c'était bien ma petite quitouche qui dépassait et non pas un replis de ma culotte. Donc pour la 56e fois, je fais mon coming -out sur cette sale affaire... bien que mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs et probablement vous aussi, m'obstinez que c'est un replis de ma culotte. «Nigaud de Pierre tu ne sait même pas comment regarder tes photos correctement». C'est ma zézette, ma petite quéquette, j'en suis certain et cette photo est une abomination internationale que les saletés de pédophiles de tout acabit s'arracheront peut-être en s'écriant : «Dieu a un sexe, nous en avons la preuve...» C'était tante Alice qui avait pris la photo en s'écriant tout en me donnant des pincettes aux joues: «ah qu'il est mignon». «Allez souris Pierrot». Elle ne vit que du feu, puis ma mère et sœur Sainte Marie de l'Ascension qui était de passage à la maison. J'étais parti pour la sainteté et mon ange gardien qui aurait dû me déchirer une page de timbre Gold Star de mon livre des mérites de la vie, n'en fit absolument rien l'air de dire : «le coincement sera plus didactique que la tombée en disgrâce». Sourire? Je lui aurait dévoré son gros orteil à travers son bas de soie pour m'avoir surpris ainsi, le petit bouis-bouis coincé dans l'élastique. À cause de cette photo, et à cause de la décision de mon ange gardien de ne pas déchirer une page de mon Livre de Vie, j'ai subis un traumatisme permanent qui fais que toute ma vie je me la suis coincé dans la braguette, la fermeture éclaire et je me suis même assis dessus en m'assoyant trop vite tout en rabattant le siège quand je suis passé du petit pot à la grande cuvette de toilette. Alors vous vous étonnerez avec moi d'apprendre que j'étais Dieu et que Pont-Viau avec son seul poste de police, sa caisse populaire et son hôtel de ville était, avant le déluge, le centre de l'Univers. Je possède toujours ce banc de bois sur lequel j'étais assis parce que c'est Grand Père Antoine (menuisier, charpentier, ébéniste et même cordonnier) qui l'avait fait et qu'il a soutenu par la suite toutes les plantes de Grand-Mère, puis nos petits fessiers ayant transité chez Tante Jeannine pour être revenu chez Grand-Mère puis chez mon Père pour aboutir enfin chez moi en tant que souvenir après la mort de Grand Maman Angéline.

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